Madrid et les pays basques

Vous savez que mes jours sont maintenant comptés! Bien que le compte à rebours soit officiellement enclenché, je me suis permise de ne rien vraiment visiter de Madrid... Je continuais le CoachSurfing et il se trouve que mon hôte colombien s'est fait un devoir de me faire vivre le "night Life" de Madrid (en fait, il fait horriblement chaud pendant le jour et je suis arrivée en fin d'après-midi)! Avec des contacts, un peu partout au centre-ville de Madrid, mon hôte a su faire en sorte que la première soirée a seulement coûté les déplacements! Décompte des consommations pour célébrer mon accueil : 3-4 shooters de Tequila chacun (yeurk! J'ai mal au foie juste à y penser), cocktails et simili champagne pas très buvable... J'ai donc prise tout l'avant-midi du lendemain pour me remettre de ma moins grande tolérance à ce genre de vie, vu ma vieillesse! ;) En fait, mon hôte, de 29 ans, n'était pas en meilleure forme que moi (il avait bu plusieurs bières en plus)! De plus, j'ai passé une nuit vraiment terrible pour diverses raisons... Pendant que je ne visitais rien et que je ne me sentais pas très bien, le lendemain, au moins je m'attelais à la recherche d'hôtes de CoachSurfing pour mes dernières destinations basques.

Le 2ème soirée a été consacrée à la dégustation de tappas et au match de soccer (Madrid versus Barcelone). Bien que mon hôte était professeur de salsa et de meringue, j'étais vraiment trop crevée pour continuer la tournée des bars pour une seconde nuit! J'aurai manqué ma chance d'avoir des cours privés!

Ma prochaine destination était San Sebastian! Un hôte avait accepté de m'héberger. Je n'avais aucun moyen de le rejoindre, je n'avais pas de ses nouvelles et il n'y avait aucun point de rencontre déjà déterminé dans nos messages! J'avais indiqué à Javier que j'arrivais en train à 17:00... Personne n'était à mon arrivée! Bref, j'étais en train de m'organiser avec un autre hôte, quand une fille a nommé mon nom. Marjorie, une splendide québécoise remplie d'énergie, de 23 ans, était également en CoachSurfing chez Javier. En voilà une surprise! Il habitait un bel endroit dans les montagnes de San Sebastian. Au soir, une fiesta brésilienne était au programme chez notre hôte. Un BBQ brésilien... Miam! Enfin des protéines!

Javier - mon hôte à San Sebastian

Marjorie

Au lendemain, il pleuvait des cordes! Et un mauvais pressentiment régnait... Ce peut être le risque du CoachSurfing et des hôtes masculins pour une ou des filles! Nous avons devancé les projets de voyage et avons profité du lift d'un des brésiliens pour nous diriger vers Biarritz. Je me suis fait offrir les leçons de surf privés par le brésilien (ancien du domaine de la compétition de surf). Deuxième occasion manquées... Des fois, il fait savoir comprendre le prix de ses leçons "privées"! Bien que je sois restée à San Sebastian que quelques heures, j'avais eu l'occasion de m'étendre un peu sur la plage avec Marjorie. De toute façon, l'étape suivante était : Biarritz! Ville également reconnue pour ses plages! 

Une fois à Biarritz, à défaut d'avoir pu trouver un endroit convenable où dormir (et ne coûtant pas 100€ la nuit), nous y avons pratiqué le camping sauvage! Belle expérience! Le sable y était même plus confortable que le divan chez Javier! Hihi! Nous avons rencontré des jeunes (entre 23 et 28 ans) vraiment gentils avec qui nous avons passés la soirée sur la plage. Le plus vieux, qui était en amour avec Marjorie,  nous a laissé sa tente pour pouvoir y dormir. Au cours de la nuit, il a d'ailleurs plu... Ils étaient quatre à se faire mouiller à cause de nous! Ce matin, Marjorie et moi avions donc convenu que la nuit passée sur la plage avait été super MAIS qu'il valait mieux laisser la tente aux gars... Un contact de CoachSurfing nous avait répondu et nous y sommes maintenant. Un jeune couple vraiment très gentils! Très belle soirée en leur présence!

Moi (avec du Tinto), Marjorie et Sébastien

Steven alias Stifler

Demain, je me dirigerai vers Bordeaux en compagnie de Marjorie (expérience d'autostop prise 2!)! 

Ça achève! Aussi bien vivre la fin à son maximum! Tant pis pour mon teint!